ÉCLOSION D’UN EMBRYON D’IDÉE

Acte 1

Ça fait des semaines, que dis-je des mois, que je me triture les méninges pour trouver l’objectif et la ligne éditoriale de ce blog dont j’ai envie, dont je rêve, qui m’obnubile, m’obsède, mais voilà par où commencer ? Et dans le fond, que dire qui intéressera quelques-uns parmi vous tous ?

Pour l’objectif, c’est facile. Un blog d’écrivain même amateur et on sait d’emblée où il veut en venir.

Par contre pour la ligne éditoriale, plus précisément le contenu, là, ça se complique. Je n’ai pas envie de ressasser inlassablement sur des sujets que tant d’autres ont déjà exploités, et sûrement mieux que je ne le ferai jamais.

Ecrire sur des sujets qui interpellent, en ciblant une population de lecteurs qui se feront followers. Ça, j’ai bien compris le processus mais ça ne me tente pas plus que ça de raisonner ainsi. Si je n’ai pas moi-même envie d’écrire ces articles, pourquoi donc attendrais-je que d’autres aient envie de les lire ?

J’en ai écrit des débuts d’articles… dans ma tête… et ils y sont restés faute de conviction d’avoir quelque chose à apporter à l’édifice. Je n’ai pas envie de faire semblant, je n’ai pas envie de jouer pour de faux-semblants. Etre soi-même. Ne pas faire ce qu’on n’a pas envie de faire.

Eurêka ! Aujourd’hui était le bon jour, le jour de l’idée qui se dévoile, qui s’insinue et m’entraine avec elle. Des mois, des mois, à laisser mon cerveau filer vers sa proposition de solution. Il s’est enfin décidé à m’envoyer un petit éclair.

Il n’est certes pas de génie, l’éclair, mais l’idée me séduit et m’entraîne dans son sillage.

Une idée qui somme toute, est un bel embryon de ce que je veux faire, de ce que je voudrais voir s’ériger sur ce blog, et qui je l’espère bien, formera de ce qu’on appelle une ligne éditoriale cohérente.

Il était temps que je m’en sorte de cet imbroglio cérébral !

Il était temps que je me cale dans les starting-blocks. Pardonnez-moi s’il y a faux départ ou lenteur aux entournures. Ce n’est pas grave. La course est commencée et on y est. C’est un marathon, pas un 100 mètres haies.

Acte 2

Le jour de la révélation cérébrale est arrivé. Mes pauvres neurones cesseront peut-être enfin d’être mis à mal face à une réflexion qui n’aboutissait pas. Les voilà libérés, les pauvres chéris. Les voilà relâchés sur leurs chemins de liberté.

J’aime écrire et lire, ou lire et écrire, ça marche dans les deux sens. Je peux parler de mes lectures mais ça ne sera pas suffisant. De plus, j’ai des doutes sur ma capacité à analyser et mener la critique, je ne crois pas être très douée pour cela.

Ecrire, oui, ça, ça me plait bien ! Mais là il va bien falloir se surpasser pour capter l’attention comme il se doit.

Je ne pouvais pas d’emblée vous parler de mes écrits, ça serait comme qui dirait déplacé, et surtout bien inutile. Donc on y revient, il faut trouver l’idée qui fera que … etc etc etc

Mon idée, ma fabuleuse idée, mon incroyable idée, ma révélation… On ne se moque pas, c’est comme ça que je le ressens mais je le sais bien, ça va redescendre un peu, se mettre à sa juste place et si c’est vraiment une bonne idée, elle va s’installer d’elle-même, toute seule, et commencer sa route ; dans le cas contraire, elle va disparaitre comme un effluve dont je ne garderai qu’un relent.

Plutôt que d’aborder trop directement le sujet des livres que j’ai écrits et que je n’ai pas publiés, sujet qui n’aurait à ce jour pas plus d’intérêt pour vous que n’en aurait pour moi un article sur la migration des mouettes rieuses en Côtes d’Armor… nous parlerons manuscrit.

Ben oui ! Pourquoi pas ! Et je dis bien manuscrit, pas tapuscrit. Je parle de ces piles de cahiers qui s’entassent, monceaux de papiers qu’on aura bien du mal à jeter, pourtant il faudra bien le faire un jour.

Quand ils ne sont pas destinés à l’auto-psychanalyse, ces cahiers sont comme les prémisses d’un avenir qui se construit, avec ou sans eux.

Mais quand un manuscrit se confond entre imagination et réalité, ça peut faire mal et sonner comme une erreur, qu’on aurait dû, qu’on aurait pu éviter.

Ça crée une histoire, une histoire qui ne se fait pas sans dommages collatéraux.

Ça explique aussi pourquoi on les met au placard, on les oublie durant plusieurs décennies, pour ne les ressortir que munie de pincettes et d’une volonté farouche de nettoyage et d’épuration.

Versailles, Samedi 26 août 2023

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